Après Camaïeu liquidée en septembre dernier, puis: de nouvelles enseignes de Michel Ohayon se trouvent dans la tourmente. L’homme d’affaires aurait demandé vendredi 17 février au Tribuanl de commerce de mettre sous sauvegarde ses 26 magasins Galeries Lafayette, révèle la presse française.

Ceux d’Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes, Toulon, Tours, Pau, Rosny et l’Outlet de Coquelles ont été cités. Soit 26 magasins sur les 72 au total répertoriés sur le site internet des Galeries Lafayette. Le magasin ouvert à Luxembourg-ville fin 2019 au Royal-Hamilius, et contrôlé par le Groupe Galeries Lafayette basé à Paris, n’est donc pas concerné.

La FIB en cessation de paiements

La procédure de sauvegarde s’adresse aux entreprises en difficulté et qui ne sont pas encore en cessation de paiement. Elle vise à «faciliter la réorganisation de l’entreprise pour lui permettre de maintenir son activité économique, les emplois et d’assurer l’apurement de ses dettes», .

Michel Ohayon a expliqué à Sud Ouest qu’il souhaitait ainsi «protéger de toute attaque» ses commerces.

Quelques jours plus tôt, on apprenait que sa principale société, la Financière immobilière bordelaise (FIB), avait été déclarée en cessation de paiements. L’administrateur et le mandataire nommés pour six mois décideront si elle peut continuer son activité après une réorganisation, ou si d’autres investisseurs sont nécessaires.

L’homme qui a fait fortune dans l’immobilier et l’hôtellerie (avec notamment le Grand Hôtel de Bordeaux, le Sheraton de l’aéroport de Roissy et le Waldorf Astoria Trianon Palace de Versailles) détient d’autres enseignes commerciales comme Gap France ou la Grande Récré.