L’image ressemble à un jeu vidéo. Mais les armées du futur utilisent et utiliseront de plus en plus l’intelligence artificielle en zone de conflit, assure l’Otan. (Photo: Otan)

L’image ressemble à un jeu vidéo. Mais les armées du futur utilisent et utiliseront de plus en plus l’intelligence artificielle en zone de conflit, assure l’Otan. (Photo: Otan)

Selon la loi de programmation financière jusqu’à 2025, le Luxembourg contribuera à hauteur de 25 millions d’euros au nouveau fonds d’un milliard appelé «Otan pour l’innovation». Dans le viseur, les technologies à double usage pour rivaliser avec la Russie et la Chine.

Plus personne n’en doute depuis longtemps: les champs de bataille du futur seront numériques. Deux ans après avoir décidé de mettre en œuvre une initiative autour des technologies émergentes et des technologies de rupture, les membres de l’Otan avaient validé en juin l’idée de la création d’un fonds spécial, doté d’un milliard d’euros, autour des technologies à double usage et d’un accélérateur civilo-militaire d’innovation de défense pour l’Atlantique Nord (Diana).

Les deux projets doivent être opérationnels pour le sommet de Madrid qui se tiendra en 2022.

Selon la loi de programmation financière, le Luxembourg apportera près de 25 millions d’euros en quatre ans à cette initiative (6,4 millions d’euros l’an prochain, 6 millions par an en 2023, 2024 et 2025).

Cet argent, 70 millions d’euros par an pendant 15 ans, sera investi dans des start-up et des technologies dans sept domaines déjà désignés: intelligence artificielle, données et informatique, systèmes autonomes, technologies quantiques, biotechnologies et amélioration des capacités humaines, technologies hypersoniques, espace.

Diana aura un siège en Europe et un autre à Washington.

En octobre, l’Otan avait d’ailleurs présenté . Les armées du bloc atlantique se préparent aussi à .