Deux États américains ont commencé à examiner une loi qui obligerait notamment Apple à ouvrir sa technologie à d’autres magasins d’applications. (Photo; Shutterstock)

Deux États américains ont commencé à examiner une loi qui obligerait notamment Apple à ouvrir sa technologie à d’autres magasins d’applications. (Photo; Shutterstock)

«Ce texte menace de détruire l’iPhone tel que vous le connaissez.» Apple a sorti l’artillerie lourde, ce mercredi, pour tenter d’échapper à la loi 2333 du Dakota du Nord qui l’obligerait à ouvrir ses appareils à d’autres magasins d’applications que l’App Store.

Le Dakota du Nord examine la loi  qui prévoit qu’Apple ou tout autre fournisseur d’appareils ne puisse pas fermer ces derniers aux magasins d’applications concurrents. Ce mercredi, les élus américains avaient rendez-vous avec le directeur de la protection de la vie privée chez Apple, Erik Neuenschwander, pour qui cela «menace de détruire l’iPhone tel que vous le connaissez», a tweeté un des sénateurs.

Selon le représentant de la marque à la pomme, cela poserait des problèmes de sécurité.

, dont l’examen arrive, prévoit exactement le même genre de mesures.

Une loi qui a surtout des conséquences financières pour Apple, qui prend une commission de 30% sur les achats d’application ou les paiements intégrés – 15% depuis début janvier pour les «petits» développeurs.

Sur Android, il est déjà possible d’installer des applis en passant par des alternatives à Google Play, comme l’Amazon Appstore, Aptoide, F-Droid ou encore AppGallery, le store de Huawei. Google autorise aussi les usagers à installer des APK de leurs applications, rappelle Phonandroid.