Les chercheurs français ont identifié 18 freins à l’adoption de la blockchain dans différents secteurs d’activité. (Photo: Shutterstock)

Les chercheurs français ont identifié 18 freins à l’adoption de la blockchain dans différents secteurs d’activité. (Photo: Shutterstock)

Le ministère français de l’Économie a publié, cette semaine, une étude sur les 18 verrous technologiques qui empêchent la généralisation de la blockchain. À quelques jours du lancement de la Luxembourg Blockchain Week, le sujet vaut le détour.

2023 sera l’année de l’adoption massive de la blockchain ou de sa disparition, prédisent les chercheurs qui ont publié, cette semaine, une étude sur les verrous technologiques de la blockchain pour le ministre français de l’Économie et des Finances, la ministre française de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le secrétaire d’État français chargé du Numérique.

Leur mission portait sur cinq axes:

- La souveraineté: sur tous les risques liés à l’utilisation de blockchain pour des usages publics et «critiques»;

- La sécurité: sur tous les problèmes de sécurité liés aux blockchains (consensus, protocoles, cryptographie...);

- L’interopérabilité et l’évolutivité: sur les problèmes liés à l’interopérabilité entre blockchains et à leurs évolutions (typiquement, évolution des protocoles et questions de gouvernance associées);

- L’énergie: sur les questions de consommation d’énergie par les blockchains, essentiellement celles qui utilisent la preuve de travail, et les solutions alternatives envisageables;

- Les modèles économiques: sur les incitations à la participation (fourniture de moyens de calcul et de stockage) aux blockchains publiques.

Les chercheurs ont identifié , dans la perspective de faire de la France une «blockchain nation».

Un intéressant tour d’horizon à 360 degrés, qui cite le SnT au Luxembourg comme un des laboratoires les plus avancés dans le monde.