Toutes les entreprises de la restauration collective ne sont pas égales face à la crise. Si les activités corporate souffrent, les cantines des centres hospitaliers et des établissements scolaires résistent encore. (Photo: Shutterstock)

Toutes les entreprises de la restauration collective ne sont pas égales face à la crise. Si les activités corporate souffrent, les cantines des centres hospitaliers et des établissements scolaires résistent encore. (Photo: Shutterstock)

La direction d’Eurest, la délégation du personnel et l’OGBL ont trouvé un accord pour un plan social afin de limiter la casse dans un contexte où un retour à la normale dans le secteur de la restauration n’est pas à prévoir.

Eurest est une entreprise de restauration collective appartenant au groupe Compass qui emploie 700 personnes au Luxembourg, et qui est spécialisée dans les activités corporate. La fermeture de certains sites, les restrictions sanitaires et le recours massif au télétravail ont eu un impact considérable sur l’activité au point qu’un plan social s’est avéré nécessaire pour assurer la survie de l’entreprise. Considéré comme vulnérable, le secteur de la restauration collective est en effet particulièrement touché par la crise sanitaire. Et un retour rapide à une activité normale n’est malheureusement pas à prévoir dans les mois à venir, ont estimé les parties à l’accord.


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L’accord négocié, qui comprend également un volet de maintien dans l’emploi afin de limiter les licenciements secs, notamment à travers des préretraites-ajustements, prévoit également des indemnités extralégales en cas de licenciement ainsi qu’un budget pour la formation et la réorientation professionnelle des personnes concernées.

Une période de quatre semaines doit désormais permettre la mise en œuvre des mesures relevant du maintien dans l’emploi (préretraite-ajustement, réduction volontaire du temps de travail, mobilité interne). Les licenciements devraient débuter à partir du 1er mars.