Les pionniers se sont rués sur les parcelles (les «Land») de Decentraland, et commencent à les aménager ou à les revendre. (Visuel: Blog d’Anthony Miles/Decentral Games)

Les pionniers se sont rués sur les parcelles (les «Land») de Decentraland, et commencent à les aménager ou à les revendre. (Visuel: Blog d’Anthony Miles/Decentral Games)

Le phénomène Decentraland prend de l’ampleur. Cet univers numérique qui appartient à ses utilisateurs utilise la blockchain Ethereum pour acheter sa cryptomonnaie, le Mana, et pouvoir développer son univers. Second Life, 18 ans plus tard, en plus fou.

Un portefeuille en Ethereum, comme sur Coinbase, un exchange qui accepte les Manas, et il ne reste plus qu’à entrer dans un nouvel univers, complètement virtuel, où les pionniers se sont dépêchés d’acheter des terrains en pariant sur leur raréfaction. Au début, ils ont permis à des entreprises d’y installer des panneaux publicitaires, évidemment contre Manas sonnants et trébuchants. Aujourd’hui, ils y ouvrent des boutiques, vendent des objets ou des œuvres d’art. , «the new place to be», avec ses 300x300 Land.

Sans autorité centrale de contrôle.

Créé en 2015, , et a réuni 400 personnes pour son premier anniversaire.

Le Mana est un ERC20, et le Land, la surface que le Mana permet d’acquérir, est un ERC721.

Récemment, le site organisait son premier concours de films pour assurer la promotion de Decentraland. Le vainqueur, Mich Palmer, a remporté 10.000 Manas.

Au-delà de cet amusant univers, dans lequel, c’est sûr, des milliers de geeks de tous les pays du monde iront se réfugier, ou certains, peu précautionneux avec leur portefeuille virtuel, se feront détrousser comme au bon vieux temps du Far West, se cache le développement des NFT, .

Un autre développement récent a été tout aussi spectaculaire: une vente d’œuvres d’art européennes, qui se retrouve en sécurité sur la blockchain, et qui a atteint 9 millions de dollars. .