La demande de télétravail reste importante et 14.000 personnes ont signé une pétition pour avoir droit à deux jours par semaine. (Photo: Shutterstock)

La demande de télétravail reste importante et 14.000 personnes ont signé une pétition pour avoir droit à deux jours par semaine. (Photo: Shutterstock)

La pétition ouverte à la signature en juillet, demandant deux jours de télétravail par semaine, et qui avait atteint les 4.500 signatures nécessaires à un débat public en moins de 24h, vient d’être clôturée. Avec un total de 14.000 signatures, même si elles n’ont pas encore été vérifiées par la Chambre des députés.

. Une quarantaine de jours plus tard, elle a été clôturée mercredi 24 août avec un total de 14.000 signatures. Un peu moins que celle réclamant un référendum sur le premier chapitre de la révision de la Constitution,

La Chambre des députés doit encore valider les signatures afin d’éliminer les doublons. Mais, à moins que 9.501 soient fausses, ce qui semble peu probable, un débat public devrait bien avoir lieu sur le sujet.

Débat public ne signifie cependant pas concrétisation de la demande. Comme le montre l’exemple, sur le même thème,

Un manque d’action politique selon la pétitionnaire

Surtout que les frontaliers sont limités par des quotas de jours (19 pour les Allemands, 34 pour les Belges, 29, ) à partir desquels ils sont imposés dans leur pays de résidence. Et par la limite de 25% de travail effectué à domicile après laquelle ils sont affiliés à la sécurité sociale de leur pays de résidence, . Ce qui représente moins de deux jours par semaine.

«Les limitations fiscales et de sécurité sociale de l’ancien monde doivent être revues à la hausse», écrit la pétitionnaire. «Cela permettrait de retirer le meilleur des deux mondes en développant un mode de travail hybride plus respectueux de l’environnement, tout en maintenant la dynamique positive des interactions sociales en entreprise et en améliorant le pouvoir d’achat des ménages compte tenu de la hausse des coûts du carburant.»

elle s’est dite déçue par le fait que le pouvoir politique ne se soit pas encore attaqué lui-même à la problématique. Ce qui l’a poussée à agir. Si le débat ne mène pas forcément à une loi autorisant à deux jours de télétravail par semaine, il engagera en tout cas des discussions sur le sujet.