D’ici à 2024, l’usine d’ de Belval se dotera d’un nouveau four à arc électrique qui permettra une meilleure efficacité énergétique et un accroissement des capacités de production de 15% pour atteindre 2,5 millions de tonnes d’acier par an. Par la suite, ArcelorMittal va mettre en place de nouvelles technologies afin de remplacer le gaz naturel utilisé dans les fours de réchauffage des quatre laminoirs du groupe au Luxembourg par des ressources énergétiques alternatives comme de l’hydrogène vert. Une nouvelle installation de dégazage et une modernisation de la coulée continue seront également effectuées.
Coût de l’investissement: 100 millions d’euros.
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Le ministère de l’Économie en prendra sa part via des mécanismes d’aides liés à des projets environnementaux et des projets de recherche et de développement. «Le ministère de l’Économie est heureux de s’associer aux objectifs ambitieux de la feuille de route zéro émission de CO2 d’ArcelorMittal au Luxembourg, qui contribuera aux objectifs que l’Europe s’est fixés pour faire face à la crise climatique. Les investissements prévus à travers les différents projets s’inscrivent dans les priorités du gouvernement pour la transition climatique et représentent une opportunité importante non seulement pour l’environnement, mais aussi pour renforcer la réputation du Luxembourg en tant que site industriel de renom, à la pointe de l’innovation», a déclaré le ministre de l’Économie, (LSAP), un peu avant de signer le protocole d’accord avec Geert van Poelvoorde, vice-président d’ArcelorMittal et directeur général d’ArcelorMittal Europe.
Un second investissement de 30 millions d’euros devra permettre à ArcelorMittal de faire de son site de Bissen le premier site neutre en carbone de la division WireSolutions. Pour cela, les lignes de tréfilage et de galvanisation seront modernisées. pour être racheté par le fonds spéculatif américain Oaktree Capital, spécialisé dans l’achat et la vente d’entreprises en difficulté, notamment industrielles.
Délocaliser le centre de recherche à Belval
Dans le même temps, le groupe sidérurgique a annoncé son intention de renforcer son centre de recherche situé à Esch-sur-Alzette. Deuxième centre de recherche du groupe au niveau européen qui fête ses 50 ans d’existence, ArcelorMittal prévoit de le délocaliser à Belval. Le but étant de le rapprocher de ses installations, mais également de consolider les liens avec des lieux de savoir comme l’Université du Luxembourg ou encore le List.
À terme, l’ambition de la direction luxembourgeoise d’ArcelorMittal est d’être en avance sur les objectifs du géant de l’acier, à savoir une réduction de 25% de ses émissions de CO2 au niveau mondial et de 35% au niveau européen en 2030 afin d’atteindre une neutralité carbone en 2050.
Cet investissement total de 130 millions d’euros visant à réduire les émissions de CO2 du sidérurgiste vient s’ajouter aux investissements prévus dans l’accord tripartite LUX 2025 ainsi qu’aux investissements de maintenance annuelle récurrents. Pour rappel, il prévoit la disparition de 536 postes d’ici 2026 assortie d’un engagement à sur l’ensemble de ses sites luxembourgeois sur la même période, notamment en maintenance et au renouvellement des équipements.