Du jour au lendemain, il y a près d’un an, les banques et les institutions financières ont dû passer au «virtuel». Si le changement était largement amorcé, il va s’accélérer dans les deux ou trois années qui viennent. À ceci près qu’elles n’auront pas d’autre choix que de s’adresser à des fournisseurs de solutions américains.

Selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung, 13 institutions ont décidé de rejoindre l’Alliance européenne des utilisateurs du cloud (ECUC) pour s’opposer à cette quasi-obligation et apporter de l’eau au moulin d’un fournisseur européen. Une initiative à ne pas confondre avec Gaia-X, qui ne sera pas un cloud européen, mais une plateforme de services européens autour du cloud.

Deutsche Bank, Allied Irish Banks, BAWAG Group, Belfius Bank, Commerzbank AG, Deutsche Börse AG, EFG Bank AG, Erste Group Bank, Euroclear, ING Groep NV, KBC Bank NV, Swedbank AB et UniCredit SpA, selon le communiqué qu’elles ont publié juste après, annoncent qu’elles vont publier un papier de fond à ce sujet d’ici le printemps.

, puisque certaines d’entre elles ont déjà signé des partenariats stratégiques avec les fournisseurs américains, comme la Deutsche Bank avec Google, ou la Commerzbank avec Microsoft et Google.

Cet article est issu de la newsletter hebdomadaire Paperjam Trendin’, à laquelle vous pouvez vous abonner .