Actuellement, les écoles font surtout face à des cas isolés dans les classes. (Photo: Shutterstock)

Actuellement, les écoles font surtout face à des cas isolés dans les classes. (Photo: Shutterstock)

Les ministres de la Santé et de l’Éducation ont rappelé la stratégie instaurée pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans les écoles. Trois scénarios sont mis en place. Actuellement, 113 cas positifs ont été détectés.

Deux semaines après la rentrée scolaire, la ministre de la Santé, (LSAP), et le ministre de l’Éducation, (DP), ont tenu à de nouveau préciser la stratégie mise en place pour éviter un trop important taux de contamination dans les écoles.

La stratégie se divise en trois scénarios.

Le scénario 1, expliquent-ils, est celui où une seule personne dans la classe est positive. Dans ce cas, une mise en quarantaine de la classe n’est pas imposée. L’élève contaminé reste en quarantaine chez lui, et la classe s’isole du reste de l’école (port du masque, plus de cantine ni de salle de sport).

Possibilité de congé familial

Dans ce schéma, il est conseillé de ne pas placer les enfants dans les structures extrascolaires après l’école (maisons relais ou autres structures). Pour permettre cela, le gouvernement a réinstauré la possibilité du congé familial, mais uniquement lié à ces cas-là.

Le scénario 2 est prévu lorsque plus d’un cas est recensé par classe. À ce moment-là, l’ensemble de la classe se retrouve en quarantaine.

Enfin, 3e scénario: des chaînes d’infection sont observées dans un établissement. Tout le personnel et l’ensemble des élèves se placent en quarantaine.

Actuellement, aucun scénario 3 n’a encore été déclenché, mais des analyses sont effectuées au niveau d’un lycée où un cluster pourrait exister.

Fin de la quarantaine partielle

À la date du 25 septembre, 113 cas positifs ont été recensés dans les établissements scolaires. 73 cas relevaient du premier scénario.

Le gouvernement a aussi abandonné le principe de la quarantaine partielle qui autorisait un enseignant placé en quarantaine à continuer à travailler sous certaines conditions. «La quarantaine partielle ne s’est pas révélée très pratique», a admis Claude Meisch.