100,7 se dote d’un cadre législatif en tant que média de service public. (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne/Archives)

100,7 se dote d’un cadre législatif en tant que média de service public. (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne/Archives)

La loi encadrant les missions de 100,7 en tant que service public d’information a été adoptée à la Chambre des députés mercredi 13 juillet. La radio socioculturelle bénéficiera d’un financement pluriannuel, qui sera défini dans une future convention.

Cela fait 30 ans que la radio socioculturelle 100,7 existe, et qu’elle propose un service d’information, ont rappelé certains députés à la Chambre, mercredi 13 juillet. Mais cette mission est devenue officielle avec le vote du projet de loi 7749 portant organisation de l’établissement public «média de service public 100,7». Il a été adopté à 55 voix pour, aucune contre et quatre abstentions.

Cette loi vise à «renforcer la radio luxembourgeoise de service public en adaptant son cadre légal aux standards internationaux contemporains», précise le Service des médias dans un communiqué de presse.

100,7 est désormais appelée à «concevoir un programme généraliste d’information, de culture et de divertissement. Le programme devra, par ailleurs, continuer à refléter les valeurs du service public par une couverture médiatique objective, indépendante, pluraliste, promouvant les valeurs démocratiques, en particulier le respect des droits humains.»

Indépendance, conseil des auditeurs et financement pluriannuel

Figure aussi, parmi les mesures prévues par la loi, une indépendance renforcée. Le média devra s’organiser pour «garantir son autonomie vis-à-vis des différentes entités sociales, économiques et politiques en ce qui concerne les décisions éditoriales». Le conseil d’administration pourra lui-même choisir les six membres indépendants représentant la société civile et désigner la personne assumant la présidence parmi ses membres.

La radio devra aussi mettre en place un conseil des auditeurs, qu’elle consultera pour des questions relatives au programme.

La publicité est interdite sur les ondes et sur le site internet, mais le parrainage reste autorisé sous conditions.

Enfin, les missions du média comme service public iront avec un financement «approprié», pluriannuel et stable. Le montant sera fixé dans une convention à venir, qui devrait être conclue pour une durée d’au moins cinq ans.