Le Vélodrome, stade mythique de l’Olympique de Marseille, a appris à connaître Iqoniq depuis février: le logo de la start-up monégasque figure sur la manche du maillot depuis lors. (Photo: Shutterstock)

Le Vélodrome, stade mythique de l’Olympique de Marseille, a appris à connaître Iqoniq depuis février: le logo de la start-up monégasque figure sur la manche du maillot depuis lors. (Photo: Shutterstock)

La start-up monégasque Iqoniq a levé 100 millions d’euros via le Luxembourg pour accélérer le lancement de son application à destination des fans de sport, de football et de basket en particulier, des clubs et des marques.

Le rocher a failli trembler. Une des start-up de Monaco, Iqoniq, a annoncé une levée de fonds de 100 millions d’euros, apportée par un multi-family office canadien, Lux Capital Corporation, et un de ses nombreux véhicules d’investissement au Luxembourg, Lux Media Investments.

Ni la société ni le fonds d’investissement ne figurent dans la liste des entités surveillées par la Commission de surveillance du secteur financier, ce qui n’est pas anormal.

«Dès nos premières conversations avec l’équipe de direction d’Iqoniq en juin 2019, il est devenu clair qu’Iqoniq deviendrait un véritable game changer dans l’engagement des fans, offrant des opportunités uniques pour les industries du sport et du divertissement. Avec l’expérience de notre équipe Lux Media Investments, nous constatons de grandes synergies entre notre expertise et la leur, et nous sommes impatients d’aider Iqoniq à franchir les prochaines étapes de ce voyage incroyablement passionnant», commente le Néerlandais Piet Saarloos, ex-d’ING, d’AT&T et de la Banque mondiale, où ce résident grec conseillait le directeur exécutif, dans le communiqué de presse officiel de la start-up, sans que soient précisées les conditions de cette levée de fonds.

«Les défis qui sont survenus cette année avec la pandémie ont à bien des égards renforcé et soutenu notre vision de rapprocher les fans de leurs stars, peu importe où ils se trouvent dans le monde. Avec ce nouvel investissement, nous pourrons poursuivre notre croissance aux côtés de nouveaux partenaires et accélérer nos plans pour révolutionner le monde de l’engagement des fans», s’est, pour sa part, réjoui le CEO de la start-up, Kazim Atilla.

La start-up, qui doit lancer son application en septembre, promet une expérience inédite aux fans des équipes, un meilleur engagement avec les clubs et les équipes, et de meilleurs rendements aux marques et autres équipementiers. L’application sera accessible gratuitement et payante (6,95 euros par mois) pour avoir accès à des informations particulières et des programmes de fidélité assez poussés pour ceux qui connaissent la difficulté de prendre un abonnement dans les plus grands clubs européens.

Dans la liste des clubs qui utilisent cette solution, on retrouve déjà, outre l’AS Monaco, l’Olympique de Marseille, le Bayern, ou encore le FC Barcelone. Entre autres, puisque, cette semaine, la start-up a aussi annoncé que , mais elle compte aussi des clubs de l’Euroligue de basket, ainsi que des clubs de football aux États-Unis.

Au total, Iqoniq discute avec 175 détenteurs de droits sportifs.