L’enseignement au Luxembourg étant obligatoire jusqu’à 16 ans, le système éducatif s’est adapté, au cours des quatre derniers mois, pour aider les enfants ukrainiens ayant trouvé refuge au Grand-Duché et leur permettre de poursuivre leur scolarité.
Selon les dernières données du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, la plupart des enfants ukrainiens ont trouvé une place dans l’une des six écoles internationales publiques du pays afin qu’ils puissent poursuivre leur éducation en anglais. 812 réfugiés se sont inscrits dans une des six écoles en question, la majorité fréquentant l’école Michel Lucius (271), le lycée Lënster (159) et l’école internationale Anne Beffort (138).
À noter que 388 de ces enfants étaient âgés de moins de 12 ans. Tous ont pu rejoindre une classe accueillante mise en place spécifiquement pour les enfants ukrainiens. Lorsqu’ils seront prêts, ces élèves pourront rejoindre une classe internationale où ils pourront également apprendre le français ou l’allemand.
Plus d’un tiers des enfants ukrainiens réfugiés (461) ont également été envoyés dans des écoles primaires nationales, où ils ont été initiés au programme scolaire dans des classes d’accueil françaises et allemandes.
Enfin, 49 autres élèves, qui ont terminé leurs études secondaires en Ukraine, pourront préparer un certificat pour accéder à l’enseignement supérieur de l’UE. Le gouvernement luxembourgeois fournira des locaux et un soutien logistique à ces étudiants, ainsi qu’à ceux qui doivent passer les examens de l’enseignement secondaire ukrainien.
Le ministère a annoncé que différentes communes et le Service national de la jeunesse (SNJ) organiseront des activités et des événements, et a déclaré que «les activités extrascolaires pendant les périodes de vacances sont particulièrement importantes pour la pratique de la langue et les contacts sociaux des élèves ukrainiens».