Le régime de taxation sur les plus-values réalisées à la revente des crypto-monnaies n’est pas à confondre avec les obligations fiscales qui incombent aux investisseurs en cas de minage et de recettes associées comme l’airdrop ou le farming. (Photo: Shutterstock)

Le régime de taxation sur les plus-values réalisées à la revente des crypto-monnaies n’est pas à confondre avec les obligations fiscales qui incombent aux investisseurs en cas de minage et de recettes associées comme l’airdrop ou le farming. (Photo: Shutterstock)

Voilà comment évolue la taxation sur les plus-values réalisées grâce aux cryptomonnaies dans les pays de l’Union européenne. Avec une fourchette qui varie de 0% à 25%, le Luxembourg figure parmi les pays les moins inconvenants pour les investisseurs, mais la prudence reste de mise.

Au Luxembourg, un détenteur de cryptomonnaies pendant plus de six mois qui réalise ensuite une plus-value sur ses devises n’est pas imposé. Toutefois, un mineur de devise ou une personne considérée comme spéculateur devra s’acquitter d’une taxation qui varie entre 22% et 25%, indique le courtier français HelloSafe dans une étude diffusée ce 23 février.

On y apprend que six pays de l’Union européenne figurent comme des paradis fiscaux pour les investisseurs en crypto: Malte, Chypre, la Grèce, la Slovénie, l’Estonie et l’Allemagne où le taux de taxation est nul. Attention toutefois outre-Moselle: le taux de 0% est conditionné à un gain inférieur à 600 euros sur l’année en cours et pour les cryptos détenues depuis plus d’un an.

Côté luxembourgeois aussi, il vaut mieux être prudent lorsque l’on trade, et conserver toutes les traces justifiant que l’on détient les cryptos depuis plus de six mois, faute de quoi l’on peut être considéré comme un spéculateur et passer à la caisse.

Le Portugal, la Suède et le Danemark font payer cher les crypto-traders

À l’autre bout du tableau, trois pays caracolent en tête de la taxation sur les plus-values en cryptomonnaies: le Danemark (entre 37% et 52,06%), la Suède (30%) et le Portugal (28%). HelloSafe souligne que ce dernier figurait jadis parmi les paradis fiscaux pour les investisseurs en crypto. Il a basculé dans l’autre camp à tout le moins pour les devises virtuelles détenues depuis moins d’un an.

Ce panorama se concentre sur les plus-values réalisées à la revente de cryptomonnaies mais les investisseurs sont logés à une autre enseigne lorsqu’il s’agit de minage ou de recettes associées à des dividendes comme l’airdrop ou le rendement farming, indique un investisseur averti.


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À noter enfin que les entreprises actives dans les cryptos devront s’acquitter, , d’un nouvel impôt européen et auront l’obligation de déclarer la totalité de leurs transactions. La estime à près de 93 milliards d’euros le manque à gagner en 2020 sur les gains réalisés dans ce secteur, mentionne HelloSafe.