Comme chaque année, l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy devient le terrain de jeu du grand public pour sa Folle journée de l’architecture, samedi 15 octobre. Pour offrir le plaisir de «jouer à l’architecte» et partager un moment en famille, les étudiants architectes en charge de la scénographie de 2016 baptisés Sanga proposent de faire découvrir la place du végétal dans l’architecture.
Plus de 30 ateliers vont solliciter les sciences, les sens et l’imagination de tous. Il y sera question de constructions inspirées de structures végétales, de tressage et d’enveloppe architecturale, de la représentation du végétal dans l’architecture au travers des siècles, des constructions écoresponsables et de la place du végétal dans nos espaces urbains, des analogies entre les structures des végétaux et l’architecture… Maquettes, dessins, jeux, parcours, expérimentations et constructions géantes sont autant de pièces à assembler et de défis qu’il faudra relever depuis le parvis Vacchini devant l’école d’architecture jusqu’au 2e étage de l’édifice pour découvrir la place du végétal dans les fondements de l’architecture. Cette journée est organisée dans le cadre de la Fête de la science.
Les scénographes en 2016: le collectif Sanga
Ils s’appellent Olivier Collin, Aline Cuny et Kevin Risse, tous trois jeunes diplômés de l’École d’architecture de Nancy. Ils ont été sélectionnés pour scénographier la Folle journée de l’architecture 2016. «Le végétal est architecture, il inspire, compose, organise, entoure, enveloppe les plus grandes idées. Il fait partie intégrante du projet, structurant le quotidien et façonnant la ville. Une attache sans relâche lie végétal et architecture, relation parfois destructrice lorsque l’un des deux reprend ses droits», racontent-ils. Ils ont choisi d’explorer toutes les références végétales liées à notre cadre de vie avec un véritable souci citoyen de respect, d’écologie et de réemploi. Ainsi, plusieurs thématiques seront déclinées afin de mener le public vers des expériences scientifiques, sensibles et poétiques qui sensibiliseront aux questions d’architecture.
À propos de la Folle journée de l’architecture
Imaginé à l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy par son directeur Lorenzo Diez, cet événement unique en France, est devenu un temps fort pour le grand public mais aussi pour les acteurs de la médiation et de la sensibilisation à l’architecture. Soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication et la Fête de la science, elle offre au public l’occasion de «jouer à l’architecte» le temps d’une journée, en investissant les 5.000m2 de l’École d’architecture de Nancy, œuvre majeure de l’architecte Livio Vacchini et labellisée Patrimoine 20e. Elle permet de faire découvrir, notamment aux enfants et à leurs familles, l’architecture et l’espace qui les entourent en s’amusant. Chaque année, l’École d’architecture de Nancy accueille plus de 1.500 visiteurs qui expérimentent, par le jeu, les aspects scientifiques et artistiques de l’architecture, avec l’aide des étudiants architectes et des enseignants.