(Illustration: Salomé Jottreau/Maison Moderne)

  (Illustration: Salomé Jottreau/Maison Moderne)

Le temps presse. Green Deal oblige… La lutte contre le réchauffement climatique, pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et la réduction des émissions de 55% d’ici 2030, n’est pas gagnée.

Pour y arriver, l’Union européenne entend repenser la gouvernance des entreprises en matière de gestion des risques environnementaux, sociaux ou liés aux droits humains, comme le précise Didier Reynders. Dans son interview, le commissaire européen à la Justice évoque les nouvelles obligations actuellement en discussion pour renforcer la responsabilité des entreprises en matière de développement durable.

Toujours en matière de gouvernance, mais du côté des fonds d’investissement, les choses sont en train de bouger. La fonction d’administrateur indépendant devient de plus en plus courante en Europe. Ces avocats des intérêts des investisseurs ont tendance, dans les conseils d’administration, à poser les bonnes questions: celles qui déran­gent et qui sont les plus enclines à répondre aux grandes priorités du moment, à savoir les critères ESG, les cyber-risques et la diversité au sein des instances dirigeantes.

Enfin, la taxonomie verte, clarifiant les définitions de ce qu’est une activité durable, sert dans ce contexte de «boussole environnementale» permettant aux investisseurs de savoir si leurs placements sont en conformité ou non avec les objectifs du pacte vert.

Espérons que la gouvernance, à tous les niveaux, sera à la hauteur des nouveaux défis.

Cet article a été rédigé pour le supplément ‘Fonds d’investissement’ de  parue le 27 mai 2021.

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