Ne dites pas Decathlon, mais Decathlon City: le concept se veut résolument urbain avec une mise en avant des services, des petits équipements et textiles, sans oublier les solutions de mobilité douce.
Tout cela est à découvrir dès ce mercredi au sein du complexe Royal-Hamilius, du côté de la rue Aldringen. L’enseigne de sport y emploie huit salariés dans une cellule de 630m², sur deux niveaux, dotée de stands pour la réparation des vélos et le cordage des raquettes, mais aussi d’un petit espace de gym, qui pourra être utilisé pour des cours, lorsque les mesures sanitaires le permettront.
Le phygital mis en avant
Le magasin se veut résolument phygital avec un poste de retrait électronique des , mais aussi des écrans qui présentent les produits et les évaluations des clients.
«Si l’on veut montrer toute notre gamme, on a besoin d’un magasin de 10.000m²», explique Stefan Schins, directeur du développement de Decathlon. L’enseigne a donc fait le choix de s’offrir une vitrine luxembourgeoise, couplée à un site web, qui permet de passer commande et de se faire livrer soit à une adresse au Grand-Duché, soit dans la boutique de la capitale.
Royal-Hamilius continue à se remplir
Celle-ci constitue la première ouverture de l’année 2021 dans le complexe développé par Codic et détenu par . Son managing director, Romain Muller, et son président, Christophe Fournage, se disent d’ailleurs ravis de cette étape, alors que le centre compte encore neuf cellules vacantes, sans compter celle dédiée à la restauration située aux derniers étages de l’édifice.
«Aujourd’hui, nous sommes en discussion avec d’autres enseignes et nous espérons faire des annonces prochainement sur leur arrivée», déclare Christophe Fournage.
Enseigne attendue
Déjà fortement implanté en France, Decathlon a ouvert fin 2015 un point de vente à Arlon, qui attire depuis lors un flux de clientèle grand-ducale. L’enseigne était attendue, comme en témoigne , où elle figure devant les enseignes locales Asport et Citabel.
Pour la directrice du Decathlon City, «on vient en complément sur un créneau qui n’était pas occupé jusqu’à présent au Luxembourg». Si Karine Blanc affirme qu’«il y a de la place pour tout le monde sur le marché», elle estime que la force de son enseigne, c’est la tarification: «Les marques locales ont des super produits, mais c’est assez clivant en termes de prix.»
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Decathlon ne compte en tout cas pas s’arrêter là et vise une deuxième implantation dans le nord du pays, afin d’aller à la rencontre de la population locale, mais aussi des touristes en quête d’équipements. «J’espère ouvrir le plus vite possible, mais on est prudents avec tout ce qui se passe», avance Stefan Schins. Le directeur du développement évoque une phase d’évaluation avant de passer à l’action. Résolument, le point de vente de la capitale constitue déjà un entraînement dans la course au marché grand-ducal.